Pièces d’identité des gens de mer

Pièces d’identité des gens de mer: l’entrée en vigueur de nouvelles dispositions relance la ratification de la convention n° 185

Actualité | 8 juin 2017
Plus d’1,5 million de gens de mer qui travaillent et vivent à bord de navires se livrant au commerce international peuvent utiliser la nouvelle pièce d’identité des gens de mer qui leur permet de rejoindre leur navire et de débarquer dans les ports sans visa. L’accès aux facilités à terre et la permission à terre sont des éléments essentiels à leur bien-être général et, partant, à la réalisation d’une navigation plus sûre et d’océans plus propres.

La convention (n° 185) sur les pièces d'identité des gens de mer (révisée), 2003, telle qu’amendée, qui comprend les dernières normes adoptées par l’Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), entre en vigueur aujourd’hui. La délivrance de la nouvelle pièce d’identité des gens de mer, qui s’appuie sur une technologie similaire à celle actuellement utilisée pour les passeports électroniques, contribuera fortement à faciliter l’accès des gens de mer à la permission à terre, leur embarquement sur un autre navire et leur transit, tout en renforçant la sécurité des ports et des frontières grâce à l’utilisation d’un document sécurisé et internationalement reconnu.

Dans ce contexte, l’OIT salue le fait que le Monténégro et Sri Lanka ont récemment ratifié la convention n° 185, portant ainsi à 32 le nombre d’Etats Membres l’ayant ratifiée. Le Monténégro et Sri Lanka expriment ainsi leur engagement en faveur de conditions de travail et de vie décentes pour les gens de mer et ouvrent la voie à de nombreuses autres ratifications de cet instrument qui revêt une importance cruciale pour le secteur maritime.