Panel de haut niveau : "Le rôle du travail décent dans une mondialisation plus équitable, plus verte et plus durable"
Temps forts du Panel
Mardi 14 juin 2011, 15:00-16:30 - Genève, Palais des Nations, Salle des Assemblées
En 1995, le Sommet mondial pour le développement social avait proposé un cadre global pour que le système des Nations Unis puisse apporter sa contribution à une croissance plus équilibrée, fondée sur la justice sociale et qui ne laisse personne à l’écart. Ce cadre a servi de base aux sommets qui ont suivi, aux Objectifs du Millénaire pour le développement et à l’Agenda pour le travail décent. Comme l’ont exprimé la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation et le travail subséquent de l’OIT et des commissions économiques régionales, le modèle de mondialisation et le mode de croissance qui ont vu le jour ces trente dernières années suscitent de plus en plus d’inquiétudes: ils ont certes alimenté la croissance économique mondiale mais ils ont aussi conduit au creusement des inégalités de revenus, entre autres, au sein des pays. Ils n’ont pas réussi à réduire les hauts niveaux d’emploi informel – la création d’emploi décent étant toujours en-deçà de la hausse de la main-d’œuvre – ni les niveaux élevés et persistants de chômage et de sous-emploi des jeunes dans l’ensemble des régions. C’est ce que le Directeur général du BIT a appelé une croissance «inefficace» dans son rapport à la Conférence intitulé Une nouvelle ère de justice sociale.
Ces tendances ont été largement étayées par le travail des cinq Commissions économiques régionales. Leurs secrétaires généraux qui constituent cet éminent panel sont dès lors particulièrement bien placés pour traiter ces problèmes de manière intégrée et contribuer à une vision mondiale fondée sur leurs expériences régionales.
En 1995, le Sommet mondial pour le développement social avait proposé un cadre global pour que le système des Nations Unis puisse apporter sa contribution à une croissance plus équilibrée, fondée sur la justice sociale et qui ne laisse personne à l’écart. Ce cadre a servi de base aux sommets qui ont suivi, aux Objectifs du Millénaire pour le développement et à l’Agenda pour le travail décent. Comme l’ont exprimé la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation et le travail subséquent de l’OIT et des commissions économiques régionales, le modèle de mondialisation et le mode de croissance qui ont vu le jour ces trente dernières années suscitent de plus en plus d’inquiétudes: ils ont certes alimenté la croissance économique mondiale mais ils ont aussi conduit au creusement des inégalités de revenus, entre autres, au sein des pays. Ils n’ont pas réussi à réduire les hauts niveaux d’emploi informel – la création d’emploi décent étant toujours en-deçà de la hausse de la main-d’œuvre – ni les niveaux élevés et persistants de chômage et de sous-emploi des jeunes dans l’ensemble des régions. C’est ce que le Directeur général du BIT a appelé une croissance «inefficace» dans son rapport à la Conférence intitulé Une nouvelle ère de justice sociale.
Ces tendances ont été largement étayées par le travail des cinq Commissions économiques régionales. Leurs secrétaires généraux qui constituent cet éminent panel sont dès lors particulièrement bien placés pour traiter ces problèmes de manière intégrée et contribuer à une vision mondiale fondée sur leurs expériences régionales.
Le panel a abordé les questions suivantes:
- Comment pouvons-nous définir un mode de croissance «efficace» qui répartisse les avantages et les débouchés de manière équilibrée et conduise à une mondialisation plus juste, plus verte et plus durable?
- Quels sont les progrès accomplis dans chacune des régions à cet égard?
- Quels sont les changements qui doivent intervenir dans les institutions régionales, y compris celles des Nations Unies, et dans leur coopération pour parvenir à davantage de cohérence politique et à une meilleure gouvernance autour du travail décent au niveau régional mais aussi mondial?
Participants:
- Mme Noeleen Heyzer, Secrétaire générale, Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique (CESAP)
- Mme Rima Khalaf, Secrétaire générale, Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO)
- M. Jan Kubiš, Secrétaire général, Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CENUE)
- Mme. Jennifer Kargbo, Vice-Secrétaire général, Commission économique pour l’Afrique (CEA)
- M. Antonio Prado, Secrétaire général adjoint, Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC)