Consolidation et dissémination des efforts pour lutter contre le travail forcé au Brésil et au Pérou

L’objectif général de ce projet est de renforcer les efforts pour lutter contre le travail forcé au Brésil et au Pérou

Contexte

Le Brésil a ratifié en 1957 la Convention no. 29 sur le travail forcé (1930) de l’OIT et en 1965 la Convention no. 105 sur l'abolition du travail forcé (1957). En 1995, le Gouvernement a reconnu l’existence du travail forcé contemporain devant l’OIT et la communauté internationale, et a sollicité l’assistance technique de l’OIT, faisant du Brésil l’exemple d’un pays déterminé à résoudre le problème plutôt qu’à le nier. Les régions brésiliennes avec les plus hauts niveaux de travail forcé rural et celles d’où viennent les victimes de travail forcé sont touchées par divers problèmes historiques, politiques et économiques. Contrairement à d’autres pays d’Amérique Latine, la plupart des victimes de travail forcé au Brésil ne sont pas des autochtones d’Amazonie, mais plutôt des travailleurs non blancs (noirs ou métisses) venant du Nordeste, quelques enfants et adolescents, particulièrement ceux des états les plus pauvres ayant le moins d’opportunités d’emplois (Rapport global de l’OIT de 2005). La région, avec le taux de travail forcé le plus élevé au Brésil, s’étend sur les états considérés comme faisant partie de l’Amazonie officielle. Le travail forcé est souvent utilisé dans des activités liées à la déforestation illégale pour l’élevage bovin et les grandes plantations agricoles (céréales et canne à sucre par exemple).