Le Bénin ratifie la convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006)

La directrice du département des normes internationales du travail, Mme Cleopatra Doumbia-Henry, a reçu l'instrument de ratification de la convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006) des mains de Mme Memouna Kora Zaki Leadi, ministre du Travail et de la Fonction publique du Bénin. Le Bénin est le deuxième Etat africain, après le Libéria, à ratifier cette convention historique.

Actualité | 15 juin 2011

GENÈVE (Nouvelles du BIT) - La directrice du département des normes internationales du travail, Mme Cleopatra Doumbia-Henry, a reçu aujourd'hui l'instrument de ratification de la convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006) des mains de Mme Memouna Kora Zaki Leadi, ministre du Travail et de la Fonction publique du Bénin. Le Bénin est le deuxième Etat africain, après le Libéria, à ratifier cette convention historique.

En soumettant l'instrument de ratification, Mme Kora Zaki Leadi a déclaré: «Le Bénin est heureux et honoré de pouvoir répondre favorablement à la lettre envoyée par le Directeur général du BIT dans le cadre de la campagne de ratification de la MLC, 2006, et de déposer son instrument de ratification au cours de cette 100ème session historique de la Conférence internationale du Travail. Bien que n'étant pas une nation maritime, le Bénin est convaincu de l'importance de cette convention pour des millions de gens de mer à travers le monde et soutient pleinement les efforts menés à l’échelle internationale pour en assurer une entrée en vigueur rapide. »

En recevant l'instrument de ratification, Mme Doumbia-Henry a déclaré: «La ratification de la MLC, 2006, par le Bénin rappelle à quel point le Bénin s’engage en faveur des normes internationales du travail et souhaite jouer un rôle de premier plan dans le processus de ratification et de mise en œuvre de cet important instrument, afin d’assurer des conditions de travail et de vie décentes pour tous les gens de mer dans le monde. Le Bénin est une passerelle vers les Etats sans littoral de l'Afrique de l’Ouest, grâce à l’activité du port de Cotonou, et a le potentiel pour devenir un important pays fournisseur de main d’œuvre pour le secteur maritime. Le Bénin est le troisième Etat africain à ratifier la MLC, 2006, ce qui envoie également un message fort montrant que le processus de ratification est bien engagé et s’étend progressivement sur le continent africain. »

La ratification de la MLC, 2006, par le Bénin porte à 14 le nombre d’Etats Membres de l'OIT ayant ratifié cette importante convention, qui fixe des normes minimales pour assurer des conditions de travail décentes aux gens de mer à travers le monde. Si la première condition d’entrée en vigueur de la convention – la couverture de 33 pour cent du tonnage brut mondial – est déjà remplie, la ratification du Bénin est une étape importante pour la réalisation de la seconde condition : la ratification de la convention par 30 Etats membres. Il est prévu que le nombre de 17 ratifications encore nécessaires soient obtenues avant la fin de l’année 2011, pour une entrée en vigueur de la MLC, 2006, en 2012.

La dernière convention de l'OIT que le Bénin a ratifiée est la convention (nº 147) sur la marine marchande (normes minima), 1976, ratifiée en 2010. La ratification de la MLC, 2006, porte à 28 le nombre total de conventions de l'OIT ratifiées par le Bénin.