Le trafic et l'exploitation des immigrants chinois en France

L'étude porte sur les migrants nouvellement arrivés qui travaillent dans plusieurs secteurs de l'économie souterraine - confection, restauration, bâtiment, maroquinerie - et échappent à tout respect de la législation. Cette situation est étroitement associée aux conditions d'arrivée de ces migrants. Leur statut juridique de clandestin, donc leur vulnérabilité, est un des principaux facteurs qui explique leur engagement dans ces secteurs de l'économie souterraine.

En 2003, le Bureau international du Travail a entrepris des recherches sur les formes contemporaines d'esclavage en France. L'objet d'étude était la population des migrants chinois dans ce pays, l'une des plus importantes d'Europe.

L'étude porte sur les migrants nouvellement arrivés qui travaillent dans plusieurs secteurs de l'économie souterraine - confection, restauration, bâtiment, maroquinerie - et échappent à tout respect de la législation. Cette situation est étroitement associée aux conditions d'arrivée de ces migrants. Leur statut juridique de clandestin, donc leur vulnérabilité, est un des principaux facteurs qui explique leur engagement dans ces secteurs de l'économie souterraine.

Arrivés dans l'illégalité, ces migrants ne peuvent obtenir l'autorisation de travailler dans le pays d'accueil. En outre, leur voyage vers l'Europe - qui peut durer plusieurs mois - se déroule parfois dans des condtions inhumaines: séquestrations, pressions et violences physiques, morales ou psychologiques, faisant de c