Réfugiés syriens
Ruba Jaradat (OIT): Créer des emplois décents pour les réfugiés syriens et les communautés d’accueil
La Directrice régionale de l’OIT pour les Etats arabes, Ruba Jaradat, a participé à un débat de haut niveau sur l’emploi et les perspectives économiques au cours de la Conférence d’Helsinki sur le soutien à la Syrie et à sa région les 23 et 24 janvier. Les Nations Unies ont appelé à un montant de 4,6 milliards de dollars afin d’aider les Syriens et les communautés d’accueil.
BEYROUTH et HELSINKI (OIT Infos et Agences de l’ONU) – Le gouvernement finlandais a réuni les principaux acteurs dans le domaine humanitaire et du développement les 23 et 24 Janvier à Helsinki afin d’évoquer la réponse à la crise en Syrie et dans les pays voisins qui est entrée dans sa sixième année.
La Directrice régionale de l’OIT pour les Etats arabes, Ruba Jaradat, représentait l’OIT à cette Conférence d’Helsinki sur le soutien à la Syrie et à sa région qui a vu les Nations Unies lancer un appel pour un montant de 4,63 milliards de dollars pour venir en aide aux personnes à la fois en Syrie, pour celles et ceux qui ont fui et pour les communautés qui les accueillent les 23 et 24 janvier.
Mme Jaradat a déclaré qu’il était crucial que la réponse à la crise comprenne une approche basée sur le développement afin de faciliter les créations d’emplois et de moyens de subsistance.
«La communauté internationale s’est rendu compte que la réponse humanitaire à elle seule ne suffirait pas à sortir les réfugiés ainsi que les populations des pays d’accueil de leurs situations de fragilité et de vulnérabilité», a déclaré Mme Jaradat qui participera au débat de haut niveau «Vulnérabilités, emploi et perspectives économiques» le 24 janvier.
«Il apparaît clairement aujourd’hui que, parallèlement à l’approche humanitaire, nous devons adopter une approche axée sur le développement, génératrice d’une croissance économique inclusive et riche en emplois. Les réfugiés et les communautés d’accueil ont besoin d’emplois – pas n’importe quels emplois mais des emplois décents qui renforceront leur résilience, restaureront et amélioreront leurs moyens d’existence et leur garantiront un avenir productif et constructif», a poursuivi Mme Jaradat.
La Conférence était consacrée aux grandes priorités humanitaires à l’intérieur de la Syrie où 13,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire de toute urgence; au renforcement de la protection pour les 4,8 millions de Syriens actuellement réfugiés dans les pays voisins; et au renforcement de la résilience en Syrie-même et pour les 4,4 millions de personnes vulnérables accueillies dans les pays voisins.
La Conférence a également passé en revue les principales priorités humanitaires pour la Syrie, où plus de 13,5 million de personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire. Il faut également renforcer la protection de plus de 4,8 millions de réfugiés syriens qui se trouvent désormais dans les pays limitrophes, ainsi que de plus de 4,4 millions de personnes vulnérables dans les pays voisins.
La Conférence a réuni des représentants de haut niveau des gouvernements de la région, des agences onusiennes, des représentants des institutions financières internationales ainsi que des organisations non-gouvernementales nationales et internationales et ceux du secteur privé.
La Conférence a pu faire un état des lieux des principales priorités humanitaires pour la Syrie en 2017, coordonnées par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Elle a également procédé au lancement du Plan régional pour les réfugiés et la résilience pour 2017 et 2018 coordonné par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Dans les pays qui accueillent la plupart des réfugiés syriens dans le monde, l’OIT est présente en Turquie, au Liban et en Jordanie afin de renforcer la résilience des communautés d’accueil et des réfugiés en améliorant l’accès à l’emploi et à des moyens d’existence. Cela consolide les capacités institutionnelles et la coordination en vue d’éliminer le travail des enfants et favorise l’élaboration de politiques visant à offrir une réponse nationale à la crise qui soit créatrice d’emplois.
Fin 2017, la réponse de l’OIT à la crise des réfugiés syriens dans ces trois pays devrait permettre à 65 000 personnes de disposer d’un emploi ou de travailler à leur propre compte (qu'il s’agisse d’emplois de courte ou de longue durée); à 218 000 personnes d’être accompagnées dans leur accès à l’emploi (grâce à des formations, des stages, du placement professionnel et des cours de langue); et à 119 300 personnes de bénéficier d’initiatives de cohésion sociale (directement ou indirectement).
Pour les questions concernant la participation de l’OIT à cette conférence, veuillez contacter Salwa Kanaana, kanaana@ilo.org, +961-71 505 958.
La Directrice régionale de l’OIT pour les Etats arabes, Ruba Jaradat, représentait l’OIT à cette Conférence d’Helsinki sur le soutien à la Syrie et à sa région qui a vu les Nations Unies lancer un appel pour un montant de 4,63 milliards de dollars pour venir en aide aux personnes à la fois en Syrie, pour celles et ceux qui ont fui et pour les communautés qui les accueillent les 23 et 24 janvier.
Mme Jaradat a déclaré qu’il était crucial que la réponse à la crise comprenne une approche basée sur le développement afin de faciliter les créations d’emplois et de moyens de subsistance.
«La communauté internationale s’est rendu compte que la réponse humanitaire à elle seule ne suffirait pas à sortir les réfugiés ainsi que les populations des pays d’accueil de leurs situations de fragilité et de vulnérabilité», a déclaré Mme Jaradat qui participera au débat de haut niveau «Vulnérabilités, emploi et perspectives économiques» le 24 janvier.
«Il apparaît clairement aujourd’hui que, parallèlement à l’approche humanitaire, nous devons adopter une approche axée sur le développement, génératrice d’une croissance économique inclusive et riche en emplois. Les réfugiés et les communautés d’accueil ont besoin d’emplois – pas n’importe quels emplois mais des emplois décents qui renforceront leur résilience, restaureront et amélioreront leurs moyens d’existence et leur garantiront un avenir productif et constructif», a poursuivi Mme Jaradat.
Les réfugiés et les communautés d’accueil ont besoin d’emplois – pas n’importe quels emplois mais des emplois décents qui renforceront leur résilience, restaureront et amélioreront leurs moyens d’existence et leur garantiront un avenir productif et constructif.»
Ruba Jaradat, Directrice régionale de l’OIT
La Conférence a également passé en revue les principales priorités humanitaires pour la Syrie, où plus de 13,5 million de personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire. Il faut également renforcer la protection de plus de 4,8 millions de réfugiés syriens qui se trouvent désormais dans les pays limitrophes, ainsi que de plus de 4,4 millions de personnes vulnérables dans les pays voisins.
La Conférence a réuni des représentants de haut niveau des gouvernements de la région, des agences onusiennes, des représentants des institutions financières internationales ainsi que des organisations non-gouvernementales nationales et internationales et ceux du secteur privé.
La Conférence a pu faire un état des lieux des principales priorités humanitaires pour la Syrie en 2017, coordonnées par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Elle a également procédé au lancement du Plan régional pour les réfugiés et la résilience pour 2017 et 2018 coordonné par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
La réponse de l'OIT
Cette vidéo présente certaines activités récentes de l’OIT pour venir en aide aux réfugiés syriens et aux communautés d’accueil en Jordanie.Dans les pays qui accueillent la plupart des réfugiés syriens dans le monde, l’OIT est présente en Turquie, au Liban et en Jordanie afin de renforcer la résilience des communautés d’accueil et des réfugiés en améliorant l’accès à l’emploi et à des moyens d’existence. Cela consolide les capacités institutionnelles et la coordination en vue d’éliminer le travail des enfants et favorise l’élaboration de politiques visant à offrir une réponse nationale à la crise qui soit créatrice d’emplois.
Fin 2017, la réponse de l’OIT à la crise des réfugiés syriens dans ces trois pays devrait permettre à 65 000 personnes de disposer d’un emploi ou de travailler à leur propre compte (qu'il s’agisse d’emplois de courte ou de longue durée); à 218 000 personnes d’être accompagnées dans leur accès à l’emploi (grâce à des formations, des stages, du placement professionnel et des cours de langue); et à 119 300 personnes de bénéficier d’initiatives de cohésion sociale (directement ou indirectement).
Pour les questions concernant la participation de l’OIT à cette conférence, veuillez contacter Salwa Kanaana, kanaana@ilo.org, +961-71 505 958.