Ouverture de la 297e session du Conseil d'administration du BIT La situation au Bélarus et au Myanmar, l'emploi des jeunes et l'inspection du travail au cœur au programme des discussions

Le Conseil d'administration du Bureau international de Travail (BIT) va s'attaquer à un large éventail de questions lors de sa 297e session qui débute aujourd'hui à Genève. La question du respect des droits fondamentaux du travail au Myanmar et au Bélarus y sera notamment abordée, ainsi que l'action de l'OIT au lendemain de la crise au Liban et le dernier rapport du Comité de la liberté syndicale.

Communiqué de presse | 2 novembre 2006

GENÈVE (Nouvelles du BIT) - Le Conseil d'administration du Bureau international de Travail (BIT) va s'attaquer à un large éventail de questions lors de sa 297e session qui débute aujourd'hui à Genève. La question du respect des droits fondamentaux du travail au Myanmar et au Bélarus y sera notamment abordée, ainsi que l'action de l'OIT au lendemain de la crise au Liban et le dernier rapport du Comité de la liberté syndicale.

La réunion, qui se tient du 2 au 17 novembre, doit aussi examiner les activités du BIT en matière d'emploi des jeunes et d'inspection du travail, de nouvelles approches de la gestion internationale des produits chimiques et de la démolition des navires, ainsi que les progrès et la mise en œuvre des programmes par pays de promotion du travail décent en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, en Amérique latine et aux Caraïbes, en Europe et en Asie centrale ainsi que dans les Etats Arabes (voir GB.297/TC/1). Le Conseil d'administration doit également discuter des résolutions adoptées par la Conférence internationale du Travail en juin dernier sur la coopération technique et l'amiante.

La Commission de l'emploi et de la politique sociale examinera les efforts du BIT dans l'exécution de la résolution de la Conférence internationale du Travail de 2005 concernant l'emploi des jeunes ainsi que les moyens d'améliorer la quantité et la qualité de l'inspection du travail dans le monde entier par un système intégré d'inspection du travail (ILIS).

Le groupe de travail sur la Dimension sociale de la mondialisation discutera de la déclaration ministérielle du Conseil économique et social de l'Organisation des Nations Unies, du suivi du Groupe de haut niveau sur la cohérence du système des Nations Unies et du suivi de la discussion qui s'est tenue par la Conférence internationale du Travail 2006 du rapport sur les changements dans le monde du travail.

Quant aux mesures prises par l'OIT au lendemain de la crise au Liban, suite à l'envoi d'une mission sur place en septembre, l'OIT va développer des propositions de projets visant à améliorer les moyens de subsistance des groupes vulnérables, à instaurer un fonds de solidarité pour l'emploi destiné aux travailleurs touchés par la guerre, à renforcer et améliorer l'administration et la gestion du marché du travail, et à promouvoir le développement économique local.

La Commission de la coopération technique passera également en revue les priorités et plans d'action de l'OIT pour les quatre prochaines années concernant l'abolition du travail des enfants suite à la discussion pendant la Conférence annuelle en juin du rapport global sur le travail des enfants.

Le Conseil d'administration est l'organe exécutif du Bureau international du Travail, qui est lui-même le secrétariat de l'Organisation. Il se réunit trois fois pas an, en mars, juin et novembre. Il prend des décisions concernant l'action du BIT, adopte l'ordre du jour de la Conférence internationale du Travail ainsi que les propositions de programme et de budget qui sont soumises à celle-ci.

Il se compose de 56 membres titulaires (28 membres gouvernementaux, 14 membres employeurs et 14 membres travailleurs) et de 66 membres adjoints (28 gouvernements, 19 employeurs et 19 travailleurs). Parmi les sièges gouvernementaux, 10 sont détenus en permanence par de grands pays industrialisés (Allemagne, Brésil, Chine, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Royaume-Uni et Fédération de Russie). Les autres membres gouvernementaux sont élus tous les trois ans par la Conférence.