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«Non au travail des enfants dans les noiseraies de Turquie»
Un projet de l’OIT donne la priorité à l’éducation pour éliminer le travail des enfants dans l’agriculture saisonnière du pays. A ce jour, plus de 1 200 enfants ont bénéficié de ce projet.
ŞANLIURFA, Turquie (OIT Info) – La Turquie est le plus gros producteur mondial de noisettes et assure 75 pour cent de la production mondiale. La majorité des noiseraies est située dans la région de la Mer Noire.
Pour des raisons sociales et économiques, les enfants des travailleurs saisonniers adultes accompagnent généralement leurs parents de verger en verger. Ils aident leurs parents à gagner leur vie mais ils effectuent un travail qui ne convient pas à leur âge. Ils vivent pour la plupart dans des campements dépourvus des infrastructures élémentaires.
L’OIT a répondu à cette situation par des projets de partenariats public-privé intitulés «Elimination des pires formes de travail des enfants dans la récolte saisonnière de noisettes à Ordu» et «Modèle intégré pour l’élimination des pires formes de travail dans l’agriculture saisonnière et la récolte de noisettes en Turquie» qui ont été mis en place en coopération avec le ministère turc du Travail et de la Sécurité sociale.
Dans la province d’Ordu, le projet a débuté en 2012 avec des contributions financières de l’Association de la chocolaterie, de la biscuiterie et de la confiserie d’Europe (CAOBISCO) et du gouvernement des Pays-Bas. Il accorde la priorité à l’éducation comme principal instrument d’éradication du travail des enfants dans l’agriculture saisonnière.
Dans un deuxième temps, le projet de «modèle intégré» a étendu ses activités à une zone géographique élargie (Ordu, Düzce, Sakarya et Şanlıurfa); il restera en place jusqu’à la fin de 2017.
Le projet a pour but de renforcer les capacités des institutions locales à planifier et gérer les activités visant à éliminer les pires formes de travail des enfants dans la récolte saisonnière des noisettes, à retirer les enfants du travail et à prévenir l’entrée des enfants à risque dans ce secteur. Les activités de sensibilisation s’adressent aux familles, aux employeurs, aux intermédiaires, à la société civile et à la presse.
Entre 2013 et 2015, 1 281 enfants âgés de 4 à 16 ans ont bénéficié du programme.
Pour des raisons sociales et économiques, les enfants des travailleurs saisonniers adultes accompagnent généralement leurs parents de verger en verger. Ils aident leurs parents à gagner leur vie mais ils effectuent un travail qui ne convient pas à leur âge. Ils vivent pour la plupart dans des campements dépourvus des infrastructures élémentaires.
L’OIT a répondu à cette situation par des projets de partenariats public-privé intitulés «Elimination des pires formes de travail des enfants dans la récolte saisonnière de noisettes à Ordu» et «Modèle intégré pour l’élimination des pires formes de travail dans l’agriculture saisonnière et la récolte de noisettes en Turquie» qui ont été mis en place en coopération avec le ministère turc du Travail et de la Sécurité sociale.
Dans la province d’Ordu, le projet a débuté en 2012 avec des contributions financières de l’Association de la chocolaterie, de la biscuiterie et de la confiserie d’Europe (CAOBISCO) et du gouvernement des Pays-Bas. Il accorde la priorité à l’éducation comme principal instrument d’éradication du travail des enfants dans l’agriculture saisonnière.
Dans un deuxième temps, le projet de «modèle intégré» a étendu ses activités à une zone géographique élargie (Ordu, Düzce, Sakarya et Şanlıurfa); il restera en place jusqu’à la fin de 2017.
Le projet a pour but de renforcer les capacités des institutions locales à planifier et gérer les activités visant à éliminer les pires formes de travail des enfants dans la récolte saisonnière des noisettes, à retirer les enfants du travail et à prévenir l’entrée des enfants à risque dans ce secteur. Les activités de sensibilisation s’adressent aux familles, aux employeurs, aux intermédiaires, à la société civile et à la presse.
Entre 2013 et 2015, 1 281 enfants âgés de 4 à 16 ans ont bénéficié du programme.

Première étape: Les enfants sont identifiés et les familles encouragées à inscrire leurs enfants aux centres d’aide sociale plutôt que de les emmener récolter les noisettes (village d’Esma Hanim Akçakoca, Düzce).
© ILO

Nejat Nocabay, chargé de programme de l’OIT et Aytaç Gülcan, spécialiste des services sociaux, informent les familles de la législation relative au travail des enfants et leur rappelle qu’employer les enfants de moins de 16 ans dans les vergers de noisetiers est illégal (Hendek, Sakarya).
© ILO

Vata (11 ans) et Mihriban (13 ans) du village d’Esma Hanim en route pour l’école.
Une fois identifiés, et avec la permission de leurs parents, les enfants migrants sont conduits tous les matins au centre par un bus scolaire et ramenés à leur famille après l’école.
Une fois identifiés, et avec la permission de leurs parents, les enfants migrants sont conduits tous les matins au centre par un bus scolaire et ramenés à leur famille après l’école.
© ILO

Metin Ödemiş est enseignant au centre d’aide sociale du village d’Esma Hanim. Les centres gérés dans le cadre du projet accueillent les enfants des travailleurs saisonniers mais ce centre ouvre aussi ses portes aux enfants de la région, ce qui contribue à l’intégration des enfants migrants.
© ILO

Au centre d’aide sociale d’Efirli, à Ordu, les élèves suivent attentivement un programme éducatif sur mesure.
© ILO

Une unité mobile de contrôle de la santé dentaire, mise à disposition par le centre de santé publique du ministère de la Santé, procède à un examen dentaire des élèves au centre d’aide sociale.
© ILO

İrfan Balkanlıoğlu, gouverneur d’Ordu, souligne l’importance de l’appropriation locale et de la collaboration pour éliminer le travail des enfants dans la récolte de noisettes.
© ILO

La municipalité d’Ordu a lancé une vaste campagne d’information dans le centre-ville et les zones d’installation temporaire des travailleurs migrants avec un message clair: «Non au travail des enfants dans les noiseraies».
© ILO