En Inde, les coopératives couvrent 67 % des besoins des ménages ruraux. Neela Jayaram vit dans le village de Kesavarayampatti, dans l'Etat du Tamil Nadu. Il y a quelques années, elle était partie travailler dans les rizières, luttant pour aider ses quatre enfants et un mari âgé. La vie était dure et elle s'endormait parfois le ventre vide. Aujourd'hui, la vie de Neela Jayaram et de sa famille s'est radicalement améliorée. Avec 120 autres femmes vivant à Kesavarayampatti, elle a formé un groupe d'entraide dans le secteur de l'élevage laitier. Photo : BIT/M. Crozet. Photo:BIT/Crozet M.
L'énergie éolienne n'est pas seulement une ressource attractive en raison de son bas coût et de ses avantages écologiques, elle génère aussi des emplois au plan local. Cependant, pour créer des fermes éoliennes, il faut que les communautés soient parties prenantes du processus de planification pour garantir son acceptation et sa pérennité. Le Danemark est la preuve vivante que l'électricité produite par une communauté peut contribuer à un futur fondé sur les énergies renouvelables. Lancées dans les années 70, quand trois familles rurales danoises se sont groupées pour installer une turbine à vent, les coopératives d'énergie éolienne représentent maintenant un mouvement d'ampleur nationale avec plus de 100 000 familles membres. Ensemble, les coopératives ont mis en place 80% des turbines danoises qui fournissent aujourd'hui 10% des besoins globaux du pays en matière d'électricité. Photo: BIT/M. Crozet. Photo:BIT/Crozet M.
Les recherches entreprises par l'OIT en Afrique en 2005 ont montré que les coopératives africaines étaient sur le point d'entrer dans une phase de «renaissance» mais qu'elles avaient besoin d'un contexte juridique et institutionnel favorable, d'une plus grande visibilité, d'une voix plus forte, de davantage de diversification, d'une gouvernance améliorée, d'une meilleure gestion, ainsi que de réseaux horizontaux et de structures verticales solides. Dans les carrières de Mtongani (Dar es Salaam), un projet de coopérative de champignonnières et de poulaillers a été proposé comme alternative au cassage de pierres qui était la principale activité économique des femmes du district. Lazia (à gauche), qui est âgée de 50 ans et mère de 6 enfants, travaille au projet de culture de champignons. Photo: BIT/M. Crozet. Photo:BIT/Crozet M.
En 2007, l'OIT a lancé un nouveau programme intitulé Entreprises coopératives pour l'Afrique, ou CoopAfrica. Le but primordial du programme est de mobiliser le mécanisme d'autogestion des coopératives et d'améliorer leur gouvernance, leur efficacité et leur performance de façon à renforcer leurs capacités: création d'emplois, accès au marché, hausse des revenus, réduction de la pauvreté, octroi d'une protection sociale et possibilité pour chacun de s'exprimer dans la société. Photo: BIT/J. Maillard. Photo:BIT/Maillard J.
Les fonctionnaires malgaches reconnaissent que les coopératives sont utiles pour réduire la pauvreté, répondre aux problèmes de sécurité alimentaire et créer des emplois. Ainsi, ils sont enclins à intégrer une dimension de coopération dans le nouveau projet «Tous unis dans l'action» de promotion de la sécurité alimentaire, en mettant en place un réseau de banques céréalières dans le Sud de Madagascar où la sécheresse et la désertification sont courantes. Photo: BIT/M. Crozet. Photo:BIT/Crozet M.
Avec 3 200 entreprises, les coopératives jouent un rôle prédominant dans l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire en France. Elles emploient 150 000 travailleurs à plein temps et représentent un chiffre d'affaires de plus de 80 milliards d'euros. Trois-quarts des 406 000 exploitations agricoles françaises sont membres de coopératives. Leur impact se mesure aussi dans les politiques de développement durable, en construisant des indicateurs de durabilité, en améliorant le développement de la biomasse, et la responsabilité sociale et environnementale. Photo: BIT/J. Maillard. Photo:BIT/Maillard J.
«Les coopératives peuvent nous rapprocher d'une économie plus démocratique, centrée sur l'humain, qui se soucie d'environnement tout en favorisant la croissance économique, la justice sociale et une mondialisation équitable», a déclaré Juan Somavia, Directeur général du BIT. L'Organisation internationale du Travail (OIT) s'est montrée active dans le développement coopératif au cours des 86 dernières années, apportant aux Etats Membres une assistance en matière de politique de coopération, de législation, de formation, de développement des entreprises et des réseaux. C'est la seule organisation des Nations Unies à disposer d'un Département dédié au développement coopératif et la seule organisation qui ait élaboré une norme internationale dans ce domaine (à savoir, la recommandation no 193 de l'OIT). Photo: BIT/M. Crozet. Photo:BIT/Crozet M.
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