Le rapport démontre que diverses formes d'injustice dans le recrutement sont répandues à travers l'Afrique, en particulier dans le cas du recrutement transfrontalier, que ce soit par des recruteurs formels ou informels, et que ce soit en Afrique ou dans d'autres régions. Le caractère inéquitable du recrutement est souvent associé à l'exacerbation des vulnérabilités et des déficits de travail décent dans l'emploi, comme le confirment la littérature et les conclusions des études de cas. Ce rapport met l'accent sur un certain nombre de conclusions tirées des études de cas nationales sur le recrutement des travailleurs migrants en Afrique et comprend des recommandations visant à rendre le recrutement plus équitable pour les travailleurs nationaux et migrants. Son analyse fournit aux décideurs les outils nécessaires pour examiner et améliorer le recrutement des travailleurs migrants.

Le rapport s'appuie sur une approche fondée sur les droits qui s'inspire des normes internationales du travail et des autres droits humains. Il s'appuie sur les travaux de la Commission d'experts pour l'application des conventions et recommandations (CEACR), y compris ses études générales, observations et demandes directes pertinentes. En termes de recherche secondaire, le rapport s'appuie sur les recherches de l'OIT, y compris les travaux sur les migrations de main-d'œuvre et sur les des commissions de recrutement et frais connexes. En termes de recherche primaire, les parties prenantes interrogées comprennent le personnel de l'OIT, des représentants des ministères du travail et d'autres ministères, des organisations de travailleurs et d'employeurs, des organisations de migrants, des agences de placement privées, des services publics de l'emploi, des organisations internationales et des organisations non gouvernementales travaillant sur les questions de recrutement.