Le Japon soutient les possibilités d'emploi des jeunes pour les réfugiés et la communauté d'accueil en Mauritanie
Le projet vise à promouvoir l’autosuffisance économique des réfugiés et la coexistence pacifique avec les communautés d’accueil par le développement de programmes d’employabilité et d’emplois décents dans les travaux de construction d’infrastructures.
hl=EN&rel=0&autohide=1&fs=0&showinfo=0&fs=0&theme=light&color=white&cc_load_policy=1&iv_load_policy=3&cc_lang_pref=en"> L'année 2018 a été témoin d'une augmentation rapide des flux de réfugiés en Mauritanie, en raison de l'intensification de la violence au Mali. Les nouveaux arrivants maliens se sont élevés à plus de 5 800 personnes. Le camp de réfugiés de Mbera, situé dans le département aride de Bassikounou, dans le sud-est du pays, accueille désormais 54 957 réfugiés maliens (au 31 janvier 2019).
En raison des possibilités d'emploi limitées, du manque de compétences professionnelles et des sources de revenus limitées, les réfugiés rencontrent d'énormes difficultés pour gagner leur vie de manière adéquate. Dans le même temps, les communautés d'accueil mauritaniennes sont confrontées à un taux de chômage et de sous-emploi élevé. La création d'emplois est donc indispensable pour faire face à l'augmentation rapide du nombre de réfugiés et pour atténuer l'instabilité socio-économique, l'injustice perçue et les inégalités entre les réfugiés et les communautés d'accueil.
Sur son budget supplémentaire, le ministère des Affaires étrangères du Japon a alloué 1 000 000 USD pour aider le BIT à améliorer la sécurité humaine des réfugiés et des communautés d’accueil en promouvant le travail décent et le développement économique local grâce à des travaux de construction à forte intensité d’emploi. Grâce au soutien du Japon, les jeunes femmes et hommes qualifiés et non qualifiés du camp de réfugiés de Mbera et de la communauté hôte amélioreront leur employabilité en suivant une formation sur site aux techniques de construction et en obtenant un certificat de qualité. Le projet utilisera des méthodologies d'écoconstruction japonaises pour assurer un développement socio-économique local durable. De plus, les entreprises et les travailleurs locaux amélioreront leurs pratiques en matière de sécurité et de santé au travail, ainsi que de conditions de travail décentes, grâce au soutien technique et à la supervision qui seront fournis aux autorités locales et nationales.
Le projet est conforme aux priorités du Japon en matière de coopération avec l'Afrique, telles qu'énoncées dans la Déclaration de Nairobi, adoptée lors du sixième Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD VI): Stimuler la création d'emplois et le développement des compétences, en particulier des jeunes et des femmes, infrastructures de qualité, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la lutte contre le terrorisme.