Services de télécommunications
Promouvoir le dialogue social sur le développement des compétences, l’employabilité et l’égalité des chances dans les services des télécommunications
Le programme d’action était basé sur une analyse de la situation depuis 2005, montrant que le développement d’Internet et de la téléphonie mobile, de même que d’autres technologies nouvelles, la privatisation et la déréglementation, ont complètement transformé l’industrie des télécommunications au cours de la décennie 2000-2010. Cette analyse montre également que d’autres changements sont en cours, que plusieurs technologies cohabitent actuellement dans le domaine de la téléphonie, tandis que s’amorce une convergence vers les Réseaux de la nouvelle génération (NGN). En raison de ces progrès, les entreprises de télécommunications doivent s’adapter rapidement à l’évolution du marché de leur secteur et la main-d’œuvre doit développer des compétences pour continuer à assurer leur employabilité. L’évolution de la technologie peut avoir aussi des répercussions importantes sur l’emploi, les relations de travail et son organisation dans les services des télécommunications. In Afrique, ces progrès ont un impact majeur, car les efforts déployés pour corriger la « fracture numérique » ont été favorisés par la croissance rapide de la téléphonie mobile, mais en même temps freinés par l’absence de l’infrastructure nécessaire aux connexions Internet à haut débit.
Cette industrie ne pourra réussir que si elle s’accompagne d’un développement des compétences qui soit à la fois de grande envergure et axé sur le futur. Dans ce contexte, les mandants de l’OIT doivent collaborer dans le cadre d’une approche positive en faveur de la formation, de l’employabilité et du changement. La formation tout au long de la vie peut permettre d’éviter les pénuries de main-d’œuvre qualifiée, d’améliorer la qualité de l’emploi et la satisfaction au travail, d’accroître les chances de trouver un emploi, de répondre aux besoins des consommateurs et d’améliorer la qualité du service. Grâce à ce programme d’action, l’OIT a encouragé le dialogue sur le contenu de la formation, favorisé l’engagement des travailleurs à prendre en main le développement de leurs propres compétences, et facilité l’égalité des chances en termes d’accès au développement des compétences.
Pays concernés: Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Ethiopie, Gabon, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Nigéria, Sénégal, Afrique du Sud, Swaziland, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.