Cambodge
Le Cambodge adopte “food-for-work” avec succès
L’approche “food-for-work” a été adoptée pour la première fois au milieu des années 80 par la Chine, qui a utilisé le levier des travaux publics pour soutenir l’emploi rural et la réduction de la pauvreté. Plutôt que des salaires, les travailleurs recevaient des paiements en nature (aliments, vêtements, biens de consommation et même des biens industriels), subventionnés par les pouvoirs locaux. Le programme est appelé yigong-daizhen, ce qui signifie « offrir des opportunités de travail plutôt qu’une simple aide ».
Au Cambodge, un programme food-for-work – introduit par le Programme alimentaire mondial en 1999 et développé ensuite par la Banque asiatique de développement et le PNUD – a soutenu 252.300 des plus vulnérables parmi les pauvres, tout en construisant au cours de la même période 333 km de routes de campagne, 267 km de canaux d’irrigation, 52 km de digues, 15 bassins communautaires et sept rizières.
Parmi les autres réponses à la crise, citons un ensemble de mesures de dynamisation des dépenses dans l’infrastructure, les programmes sociaux, les filets de sécurité et l’agriculture, la création d’un groupe de travail sur la politique touristique et de bureaux de simplification fiscale dans le textile ainsi que des prêts et subventions supplémentaires aux secteurs agricoles. Le gouvernement a également subventionné des volets de l’assurance sociale des travailleurs et financé une formation à court terme en faveur des sans-emplois.
Pour plus d’informations sur la crise au Cambodge, veuillez consulter le ILO Job Crisis Observatory.