Press release

La présidente finlandaise affirme que les valeurs et les politiques de l’OIT sont plus que jamais nécessaires

Lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la 100e Conférence annuelle de l’Organisation internationale du Travail, la présidente finlandaise, Mme Tarja Halonen, a mis en évidence « le manque de justice sociale » dans le monde. Elle a ajouté que les « valeurs et les politiques mises en œuvre par l’OIT étaient plus que jamais nécessaires pour créer « un monde avec moins de tensions, une plus grande égalité et une sécurité renforcée

Communiqué de presse | 1 juin 2011

GENEVE (Nouvelles du BIT) – Lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la 100e Conférence annuelle de l’Organisation internationale du Travail, la présidente finlandaise, Mme Tarja Halonen, a mis en évidence « le manque de justice sociale » dans le monde. Elle a ajouté que les « valeurs et les politiques mises en œuvre par l’OIT étaient plus que jamais nécessaires pour créer « un monde avec moins de tensions, une plus grande égalité et une sécurité renforcée ».

Prenant la parole devant quelque 3000 délégués représentant les gouvernements, les employeurs et les travailleurs à l’ouverture de la Conférence internationale du Travail, Mme Halonen a poursuivi : « les conventions de base adoptées par l’Organisation demeurent tout à fait d’actualité. Malgré tout, beaucoup reste à faire pour leur application au niveau national dans de nombreuses régions du monde… Ces droits de base doivent être respectés quand nous cherchons les moyens de faire avancer l’économie mondiale ».

Mme Halonen a également rappelé la Commission internationale sur la dimension sociale de la mondialisation mise en place par l’OIT dont elle a été la vice-présidente. Elle a noté que les travaux de cette commission avaient produit des résultats lors du Sommet mondial des Nations Unies en 2005 et avaient contribué à l’adoption en 2008 de la Déclaration sur la justice sociale pour une mondialisation équitable qui « définit désormais les objectifs stratégiques de l’OIT ».

« Sur cette base, il a été possible de s’attaquer à l’impact de la mondialisation, notamment la nécessité de l’accès au travail décent », a-t-elle poursuivi. « L’OIT a œuvré afin de s’assurer que les questions liées au monde du travail soient prises en compte dans le débat sur l’économie mondiale, et désormais également dans les travaux des pays du G20 ».

Mettant en évidence que la Commission mondiale avait recommandé que « les efforts pour une mondialisation plus équitables commencent au niveau national », elle a ajouté que la Finlande ainsi que les autres pays nordiques avaient basé leurs systèmes sur « le modèle d’une société du bien-être ».tout en restant « parmi les pays les plus compétitifs au monde »… Les gouvernements, les organisations en charge du marché du travail ainsi que d’autres partenaires importants devraient se mettre d’accord sur des mesures au niveau national pour garantir que les fruits de la mondialisation puissent être entièrement exploités « 

Mme Halonen a aussi insisté sur la nécessité d’une coopération étroite entre les différentes organisations internationales : « Je considère qu’une meilleure interaction entre des organisations comme l’OIT, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement et l’Organisation mondiale du Commerce permettrait d’offrir une base solide à une solution globale. Au niveau mondial, nous avons besoin d’une meilleure cohérence entre les différents objectifs et actions ainsi que d’une compréhension commune sur la façon d’atteindre nos objectifs ».