Les atouts de la simplicité
En savoir plus sur les systèmes complexes
Les systèmes complexes prévoient plusieurs salaires minima. Ce faisant, ils établissent non seulement un taux plancher absolu, mais aussi une hiérarchie entre les différents taux. En l'absence de négociation collective, les systèmes complexes permettent de fixer des salaires minima plus élevés dans les secteurs ou industries ayant une plus forte capacité de payer.
Dans ces systèmes, toutefois, les commissions ou les conseils des salaires chargés de fixer et d’ajuster les salaires minima ont non seulement besoin d’informations au niveau national, mais aussi de données plus spécifiques sur les secteurs, métiers, régions ou autres sous-groupes. La mise en œuvre des systèmes complexes soulève des difficultés d’information et de communication, de sorte que les travailleurs, les employeurs ‒ et parfois même les inspecteurs du travail ‒ ne connaissent pas toujours les taux applicables, source potentielle de doute et de différends.
Les systèmes complexes interagissent également avec la négociation collective à plusieurs égards. Lorsque les négociations tripartites aboutissent à la création d’un barème complexe de taux différents pour les divers secteurs d’activité, cela peut donner un système hybride, entre fixation du salaire minimum par la voie traditionnelle et négociation collective, voire une étape intermédiaire vers des négociations collectives autonomes entre les partenaires sociaux. Si la négociation collective est déficiente, ou si le régime de salaire minimum est la seule modalité de négociation salariale, la tentation peut être forte de le «surcharger», en lui assignant des objectifs plus ambitieux. Poussé à l'extrême, ce système se substitue à la négociation collective et retarde son développement.
Les systèmes complexes doivent également être revus et ajustés périodiquement. Ainsi, dans les systèmes qui comportent une nomenclature détaillée des occupations, il faut retrancher de la liste celles qui sont obsolètes et y ajouter les nouvelles. Dans certains cas, le processus de révision est trop lent et le système de salaire minimum lui-même perd alors de sa pertinence.
Dans ces systèmes, toutefois, les commissions ou les conseils des salaires chargés de fixer et d’ajuster les salaires minima ont non seulement besoin d’informations au niveau national, mais aussi de données plus spécifiques sur les secteurs, métiers, régions ou autres sous-groupes. La mise en œuvre des systèmes complexes soulève des difficultés d’information et de communication, de sorte que les travailleurs, les employeurs ‒ et parfois même les inspecteurs du travail ‒ ne connaissent pas toujours les taux applicables, source potentielle de doute et de différends.
Les systèmes complexes interagissent également avec la négociation collective à plusieurs égards. Lorsque les négociations tripartites aboutissent à la création d’un barème complexe de taux différents pour les divers secteurs d’activité, cela peut donner un système hybride, entre fixation du salaire minimum par la voie traditionnelle et négociation collective, voire une étape intermédiaire vers des négociations collectives autonomes entre les partenaires sociaux. Si la négociation collective est déficiente, ou si le régime de salaire minimum est la seule modalité de négociation salariale, la tentation peut être forte de le «surcharger», en lui assignant des objectifs plus ambitieux. Poussé à l'extrême, ce système se substitue à la négociation collective et retarde son développement.
Les systèmes complexes doivent également être revus et ajustés périodiquement. Ainsi, dans les systèmes qui comportent une nomenclature détaillée des occupations, il faut retrancher de la liste celles qui sont obsolètes et y ajouter les nouvelles. Dans certains cas, le processus de révision est trop lent et le système de salaire minimum lui-même perd alors de sa pertinence.