Le Brésil soutient l’OIT dans la lutte contre le travail forcé

Le gouvernement brésilien va verser une contribution de 300 000 dollars américains au Compte supplémentaire du budget ordinaire (CSBO) de l’OIT afin de promouvoir les principes et les droits fondamentaux au travail, et particulièrement la lutte contre le travail forcé en Amérique latine

Actualité | 22 décembre 2008

De Nouvelles de l’OIT et Reporter Brasil

Le gouvernement de la République fédérale du Brésil va verser une contribution de 300 000 dollars américains au Compte supplémentaire du budget ordinaire (CSBO) de l’OIT, devenant ainsi le premier pays donateur de l’hémisphère Sud à le faire.

La contribution du Brésil va permettre de financer des programmes de terrain en Amérique latine et dans les Caraïbes afin de promouvoir les principes et les droits fondamentaux au travail, en particulier l’éradication du travail forcé. Avec une position internationale montante, le Brésil soutient les efforts de développement internationaux via la coopération Sud-Sud.

L’OIT, conformément à la Déclaration de Paris et à l’Agenda pour l’action d’Accra, encourage ses Etats Membres à exercer leur prérogative de verser des contributions volontaires supplémentaires dans le cadre du Compte supplémentaire du budget ordinaire.

Ces dernières années, le Brésil a réalisé de grandes avancées dans les domaines économique, social et relatif au marché du travail, conformément à l’Agenda de l’OIT pour le travail décent. A travers sa contribution volontaire au CSBO, le Brésil va diffuser des expériences réussies et de bonnes pratiques tout en renforçant l’appropriation par les pays bénéficiaires.

«La décision du Brésil ouvre la voie d’une coopération Sud-Sud solide qui soutient le travail décent et facilite les échanges d’expériences entre les pays qui sont confrontés aux mêmes situations», a souligné le Directeur général du BIT, Juan Somavia.

Son Excellence Celso Amorim, ministre des Affaires étrangères du Brésil, a déclaré: «Le Brésil est heureux de contribuer aux fonds du CSBO; il marque ainsi son engagement à contribuer à l’Agenda de l’OIT pour le travail décent, réaffirmé par la Déclaration sur la justice sociale pour une mondialisation équitable, dans le cadre d’une coopération Sud-Sud qui renforce la solidarité entre les nations. Cette contribution va particulièrement appuyer les Principes et les droits fondamentaux au travail et l’Agenda régional des Amériques pour le travail décent de 2006, en particulier dans la lutte contre le travail forcé en Amérique latine». Cela permettra de partager l’expérience brésilienne en matière de lutte contre le travail forcé avec les autres pays d’Amérique latine.