Convention du travail maritime
La Thaïlande ratifie la Convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006)
La Thaïlande est le 77e État membre à ratifier cette convention qui a fait date.
Le 7 juin 2016, le ministre du Travail de Thaïlande, le général Sirichaï Distakul, a déposé l’instrument de ratification de la Convention du travail maritime, 2006 (MLC, 2006) à l'Organisation internationale du travail au nom de son gouvernement.
La Thaïlande est le 77e État membre à ratifier cette convention qui a fait date. La MLC, 2006 instaure un mécanisme puissant d’application et de vérification reposant sur l’inspection et la certification par l’Etat du pavillon des conditions de vie et de travail des gens de mer. Il s’accompagne d’une inspection des navires par l’Etat du port destinée à vérifier la conformité entre deux inspections. Conçue pour assurer la protection des 1,2 million au moins de gens de mer en activité dans le monde, cette convention répond aux réalités changeantes et aux besoins d’une industrie par laquelle transitent 90 pour cent des échanges commerciaux mondiaux.
En déposant l’instrument de ratification, le général Sirichaï Distakul, ministre du Travail de Thaïlande, a déclaré : « Le gouvernement thaïlandais est extrêmement honoré et fier de participer au mécanisme de coopération des États membres de l’OIT destiné à rehausser les normes du travail maritime dans le monde. Nous voudrions encourager les États membres de l’OIT à envisager de ratifier cette convention capitale. La ratification de la MLC, 2006 peut être triplement bénéfique pour les armateurs, les gens de mer et les gouvernements : (i) pour les armateurs, avec les certificats de travail maritime prescrits par la MLC, 2006, les obstacles seront supprimés et l’accès aux ports des pays ayant ratifié la convention en sera facilité ; (ii) pour les gens de mer auxquels sera offerte une protection uniforme internationale dans tous les processus se rapportant au recrutement, au travail et à la vie à bord en dehors des heures de travail ; et (iii) pour les gouvernements dont les flottes maritimes seront internationalement reconnues, avec une meilleure compétitivité commerciale à l’échelon international. »
En recevant l’instrument de ratification, le Directeur général de l’OIT, M. Guy Rider, a déclaré : « La ratification de la Convention du travail maritime, 2006, par la Thaïlande témoigne une fois de plus de l’importance de cette convention pour les pays du monde entier, du fait de son impact sur la manière dont ils gèrent le commerce maritime, inspectent les navires qui relâchent dans leurs ports et protègent les droits des gens de mer. La Thaïlande compte plus de 12.000 gens de mer et dispose d’une flotte marchande de 3.368.993 tonnes brutes. Je me félicite de cette nouvelle ratification qui, en incluant un nouvel acteur important de la région Asie-Pacifique dans le champ d’application de la MLC, 2006, favorise un transport de qualité et renforce la protection des gens de mer naviguant dans la région. »
La MLC, 2006 entrera en vigueur, dans le cas de la Thaïlande, le 7 juin 2017, soit un an après sa ratification. Plus de 90 pour cent du tonnage brut mondial sont couverts par la MLC, 2006. Pour de plus amples informations, veuillez consulter la page Web de la MLC, 2006 à l’adresse /mlc.
La Thaïlande est le 77e État membre à ratifier cette convention qui a fait date. La MLC, 2006 instaure un mécanisme puissant d’application et de vérification reposant sur l’inspection et la certification par l’Etat du pavillon des conditions de vie et de travail des gens de mer. Il s’accompagne d’une inspection des navires par l’Etat du port destinée à vérifier la conformité entre deux inspections. Conçue pour assurer la protection des 1,2 million au moins de gens de mer en activité dans le monde, cette convention répond aux réalités changeantes et aux besoins d’une industrie par laquelle transitent 90 pour cent des échanges commerciaux mondiaux.
En déposant l’instrument de ratification, le général Sirichaï Distakul, ministre du Travail de Thaïlande, a déclaré : « Le gouvernement thaïlandais est extrêmement honoré et fier de participer au mécanisme de coopération des États membres de l’OIT destiné à rehausser les normes du travail maritime dans le monde. Nous voudrions encourager les États membres de l’OIT à envisager de ratifier cette convention capitale. La ratification de la MLC, 2006 peut être triplement bénéfique pour les armateurs, les gens de mer et les gouvernements : (i) pour les armateurs, avec les certificats de travail maritime prescrits par la MLC, 2006, les obstacles seront supprimés et l’accès aux ports des pays ayant ratifié la convention en sera facilité ; (ii) pour les gens de mer auxquels sera offerte une protection uniforme internationale dans tous les processus se rapportant au recrutement, au travail et à la vie à bord en dehors des heures de travail ; et (iii) pour les gouvernements dont les flottes maritimes seront internationalement reconnues, avec une meilleure compétitivité commerciale à l’échelon international. »
En recevant l’instrument de ratification, le Directeur général de l’OIT, M. Guy Rider, a déclaré : « La ratification de la Convention du travail maritime, 2006, par la Thaïlande témoigne une fois de plus de l’importance de cette convention pour les pays du monde entier, du fait de son impact sur la manière dont ils gèrent le commerce maritime, inspectent les navires qui relâchent dans leurs ports et protègent les droits des gens de mer. La Thaïlande compte plus de 12.000 gens de mer et dispose d’une flotte marchande de 3.368.993 tonnes brutes. Je me félicite de cette nouvelle ratification qui, en incluant un nouvel acteur important de la région Asie-Pacifique dans le champ d’application de la MLC, 2006, favorise un transport de qualité et renforce la protection des gens de mer naviguant dans la région. »
La MLC, 2006 entrera en vigueur, dans le cas de la Thaïlande, le 7 juin 2017, soit un an après sa ratification. Plus de 90 pour cent du tonnage brut mondial sont couverts par la MLC, 2006. Pour de plus amples informations, veuillez consulter la page Web de la MLC, 2006 à l’adresse /mlc.