Projet VZF II

Améliorer la sécurité et la santé au travail dans les chaînes d'approvisionnement du textile et de la construction à Madagascar - Phase II

Historique

Le Fonds Vision Zéro (VZF) est mis en œuvre dans le cadre du Programme Phare Sécurité + Santé pour Tous de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). À Madagascar, VZF vise la réduction des accidents de travail et des maladies professionnelles afin de promouvoir des chaînes d’approvisionnement du textile et de la construction plus sûres et saines. Près de 381 000 travailleurs dans ces deux secteurs devraient bénéficier des interventions du projet dans sa seconde phase.

Le projet s’inscrit dans la continuité de la Phase I (2017-2019) dont les interventions ont surtout permis, d’améliorer la sécurité et la santé au travail dans la chaîne d’approvisionnement du litchi à Madagascar.

Objectifs principaux et résultats attendus de la phase II

L’objectif principal du projet dans sa seconde phase est de réduire durablement les accidents de travail et les maladies professionnelles afin de créer une culture de prévention dans les chaînes d’approvisionnement à Madagascar.

Pour le volet textile :
  1. L’environnement mondial pour la promotion de conditions de travail sûres et salubres dans le secteur textile est amélioré.
  2. Les cadres nationaux pour remédier aux déficits en matière de SST et faire appliquer les lois sur la SST dans la chaîne d’approvisionnement du textile sont renforcés.
  3. Les mécanismes visant à améliorer la SST sur le lieu de travail dans le secteur textile sont améliorés.
Pour le volet construction :
  1. La sécurité et la santé des travailleurs de la construction à Madagascar est améliorée.
  2. Les cadres nationaux sont renforcés pour remédier aux déficits de SST et faire appliquer les normes dans le secteur de la construction (y compris dans l’économie informelle).
  3. Les mécanismes visant à améliorer la SST sur les chantiers sont renforcés, y compris dans l’économie informelle.
Pour le volet riposte contre la Covid-19 en milieux de travail :
  1. Prévention de l'exposition à la COVID-19 et de sa transmission sur le lieu de travail.
  2. Veiller à ce que des politiques soient mises en place pour les COVID-19 et les futures épidémies.

Méthodologie d’intervention

Le projet est mis en œuvre en utilisant la démarche et les outils d’intervention développés par l’OIT pour améliorer la sécurité et la santé au travail dans les chaines d’approvisionnement mondiales.
  • Au niveau mondial, le projet travaille avec les multinationales ayant des opérations et/ou s’approvisionnant à Madagascar pour qu’elles améliorent leurs politiques et pratiques en matière de SST tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement.
  • Au niveau législatif et institutionnel, le projet travaille à la ratification et à la mise en œuvre effective des Conventions de base de l’OIT N°155, 161 et 187 en matière de SST ; à l’amélioration de la coordination entre les différentes institutions en charge de la promotion de la SST ; au renforcement de la capacité des partenaires sociaux à promouvoir la SST. Le projet œuvre également pour faciliter l’accès des travailleurs de l’économie informelle aux services de santé au travail et au renforcement des capacités de l’inspection du travail à promouvoir la conformité et à faire respecter le droit du travail.
  • Au niveau des interventions spécifiques dans les secteurs du textile et de la construction, le projet favorisera la mise en œuvre de mesures de gestion de la SST sur les lieux de travail ; appuiera et formera les employeurs (y compris dans les plantations de coton en ce qui concerne le textile) dans la mise en œuvre de mesures de prévention.

Parties prenantes et bénéficiaires

Les groupes cibles directs sont le Ministère en charge du Travail, les organisations d'employeurs et de travailleurs respectivement, les autres ministères techniques (industrie, agriculture, travaux publics, santé, éducation, etc.), les parlementaires, les membres du pouvoir judiciaire (en particulier les magistrats), les entreprises multinationales, les écoles et centres de formation, les réseaux de journalistes.

Le projet contribuera au renforcement des capacités en sécurité et santé au travail de ces différents groupes d’acteurs.