Les jeunes se mobilisent pour des consultations globales sur l’emploi
Dans un contexte où le chômage des jeunes atteint un niveau record, l’OIT a lancé une série de consultations avec les jeunes partout dans le monde pour discuter de l’inquiétante crise de l’emploi. Les consultations ont eu lieu en amont d’un grand Forum sur l’emploi des jeunes qui se tiendra à Genève au BIT du 23 au 25 mai.
Genève (Nouvelles de l’OIT) –Dans un contexte où le chômage des jeunes atteint un niveau record, l’OIT a lancé une série de consultations avec les jeunes partout dans le monde. Des événements se sont déroulés dans plus de 45 pays réunissant des centaines de jeunes gens pour discuter de l’inquiétante crise de l’emploi.
D’Addis-Abeba à Ankara, les jeunes ont exprimé leurs points de vue et partagé leurs expériences sur les difficultés à trouver un emploi stable et décent. Les participants issus d’organisations de jeunesse, de groupes d’employeurs et de travailleurs ont engagé la discussion avec les responsables politiques et les experts du BIT sur les solutions à apporter à la crise grandissante de l’emploi des jeunes.
Les consultations ont eu lieu en amont d’un grand Forum sur l’emploi des jeunes qui se tiendra à Genève au BIT du 23 au 25 mai.
«Nous avons vu les aspirations de la jeunesse arabe à davantage de liberté, d’emplois décents, d’égalité et de justice sociale», a déclaré Mme Nada Al-Nashif, directrice du Bureau régional de l’OIT pour les Etats arabes, lors de l’événement national de Beyrouth. «Leurs revendications sont partagées par l’ensemble des populations arabes.»
Au Bangladesh, un jeune a affirmé que les jeunes qui ont reçu une instruction sont confrontés à des difficultés pour entrer sur le marché du travail parce qu’ils manquent d’informations sur l’emploi et la formation.
En Géorgie, les participants se sont accordés sur la nécessité absolue d’augmenter la capacité des services publics de l’emploi afin de répondre efficacement au problème de l’emploi des jeunes.
La jeunesse de Zambie a dénoncé l’accès limité au financement, aux technologies et aux marchés qui contribue à maintenir les jeunes hommes et femmes du pays dans le sous-emploi.
En Inde, le président du syndicat des étudiants de l’Université Jawarharlal Nehru a invité le gouvernement à revoir ses politiques afin de lever les obstacles auxquels sont confrontés les jeunes, y compris la prédominance du travail précaire, des bas salaires et l’absence d’emplois décents.
Lors de la consultation au Pérou, il a été souligné que le taux de chômage des jeunes était presque trois fois supérieur à celui des adultes.
Plus d’une centaine de jeunes hommes et femmes qui militent en faveur de la promotion du travail décent pour les jeunes participeront au Forum sur l’emploi des jeunes qui se tiendra à la fin du mois à Genève. En juin, gouvernements, travailleurs et employeurs se réuniront lors de la 101e session de la Conférence internationale du Travail pour discuter de la crise de l’emploi des jeunes et préconiser des solutions.
Qu’en disent les jeunes gens?
Des jeunes gens du monde entier ont pris part au débat sur la crise de l’emploi des jeunes qui se déroule sur les réseaux sociaux: What About Young People? sur les comptes Facebook et Twitter de l’OIT (www.facebook.com/youth.ilo et www.twitter.com/ilo)
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Programme de l’OIT sur l’emploi des jeunes à youth@ilo.org ou le Département de la communication et de l’information publique du BIT au + 4122-799/7912 ou à communication@ilo.org
D’Addis-Abeba à Ankara, les jeunes ont exprimé leurs points de vue et partagé leurs expériences sur les difficultés à trouver un emploi stable et décent. Les participants issus d’organisations de jeunesse, de groupes d’employeurs et de travailleurs ont engagé la discussion avec les responsables politiques et les experts du BIT sur les solutions à apporter à la crise grandissante de l’emploi des jeunes.
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«Nous avons vu les aspirations de la jeunesse arabe à davantage de liberté, d’emplois décents, d’égalité et de justice sociale», a déclaré Mme Nada Al-Nashif, directrice du Bureau régional de l’OIT pour les Etats arabes, lors de l’événement national de Beyrouth. «Leurs revendications sont partagées par l’ensemble des populations arabes.»
Au Bangladesh, un jeune a affirmé que les jeunes qui ont reçu une instruction sont confrontés à des difficultés pour entrer sur le marché du travail parce qu’ils manquent d’informations sur l’emploi et la formation.
En Géorgie, les participants se sont accordés sur la nécessité absolue d’augmenter la capacité des services publics de l’emploi afin de répondre efficacement au problème de l’emploi des jeunes.
La jeunesse de Zambie a dénoncé l’accès limité au financement, aux technologies et aux marchés qui contribue à maintenir les jeunes hommes et femmes du pays dans le sous-emploi.
En Inde, le président du syndicat des étudiants de l’Université Jawarharlal Nehru a invité le gouvernement à revoir ses politiques afin de lever les obstacles auxquels sont confrontés les jeunes, y compris la prédominance du travail précaire, des bas salaires et l’absence d’emplois décents.
Lors de la consultation au Pérou, il a été souligné que le taux de chômage des jeunes était presque trois fois supérieur à celui des adultes.
Plus d’une centaine de jeunes hommes et femmes qui militent en faveur de la promotion du travail décent pour les jeunes participeront au Forum sur l’emploi des jeunes qui se tiendra à la fin du mois à Genève. En juin, gouvernements, travailleurs et employeurs se réuniront lors de la 101e session de la Conférence internationale du Travail pour discuter de la crise de l’emploi des jeunes et préconiser des solutions.
Qu’en disent les jeunes gens?
Des jeunes gens du monde entier ont pris part au débat sur la crise de l’emploi des jeunes qui se déroule sur les réseaux sociaux: What About Young People? sur les comptes Facebook et Twitter de l’OIT (www.facebook.com/youth.ilo et www.twitter.com/ilo)
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Programme de l’OIT sur l’emploi des jeunes à youth@ilo.org ou le Département de la communication et de l’information publique du BIT au + 4122-799/7912 ou à communication@ilo.org