Système multilatéral

Le Directeur général de l’OIT se réjouit de la nomination d’une Commission de haut niveau sur l’emploi dans la santé et la croissance économique

Une nouvelle commission multilatérale va s’atteler aux questions relatives au marché du travail dans le secteur de la santé. Parmi elles, les pénuries de main-d’œuvre et les problèmes d’accès pour les populations défavorisées.

Communiqué de presse | 4 mars 2016
GENÈVE (OIT Info) – L’Organisation internationale du Travail (OIT) a salué la nomination d’une Commission de haut niveau sur l’emploi dans la santé et la croissance économique par le Secrétaire Général des Nations Unies.

L’OIT entend coordonner le travail de la nouvelle commission avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE).

Des secteurs de la santé forts.... sont vitaux pour le développement durable et inclusif."

Guy Ryder, Directeur général de l’OIT.
«Des secteurs de la santé forts, capables de contribuer à l’objectif de santé et de bien-être pour tous, sont vitaux pour le développement durable et inclusif. Aujourd’hui, cela passe par une hausse de l’emploi dans le secteur de la santé de plus de 10 millions – ainsi que par le respect des droits des personnels de santé et la garantie de conditions de travail décentes pour eux», a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.

«C’est un honneur pour moi d’assurer la co-vice-présidence de la Commission de haut niveau sur l’emploi pour la santé et la croissance économique et d’engager pleinement l’OIT dans les discussions sur la façon d’atteindre nos objectifs communs», a-t-il ajouté.

Actuellement, en raison des pénuries de main-d’œuvre dans le secteur de la santé, plus de la moitié de la population mondiale est exclue de l’accès aux soins de santé dont elle a besoin, en particulier les femmes et les enfants qui vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La nouvelle Commission sera présidée conjointement par le Président français François Hollande et par le Président sud-africain Jacob Zuma, avec l’OIT, l’OMS et l’OCDE comme vice-présidentes.

Elle devrait proposer des recommandations au Secrétaire général des Nations unies en septembre 2016.