Economie du travail
L’OIT publie un livre sur l’administration du travail en période de crise
L’un des principaux enseignements de l’ouvrage est que la réduction massive des dépenses publiques a abouti à une baisse des effectifs dans les systèmes d’administration du travail de nombreux pays.
GENÈVE – La crise économique mondiale a eu un lourd impact sur les systèmes d’administration du travail partout dans le monde, entrainant une réévaluation des politiques et des institutions établies dans les domaines du travail, de l’emploi, de la protection sociale et des relations professionnelles, selon un nouvel ouvrage de l’OIT intitulé “Labour administration in Uncertain Times: Policy, Practice and Institutions” (L’administration du travail en période d’incertitude: politiques, pratiques et institutions).
«L’ouvrage analyse les récentes réformes dans ces domaines, retraçant leur évolution et abordant les défis et les perspectives auxquels font face les gouvernements et, plus particulièrement, les ministères du travail, les inspections du travail et les services publics de l’emploi depuis le début de la crise», explique Ludek Rychly, spécialiste de l’administration du travail au BIT et coauteur du livre avec Jason Heyes.
«Il révèle aussi un écart surprenant entre les capacités institutionnelles des administrations du travail dans les pays développés et dans les pays en développement», ajoute-t-il.
L’un des principaux enseignements du livre est que la réduction massive des dépenses publiques a abouti à une baisse des effectifs des systèmes d’administration du travail dans de nombreux pays. Ce qui a par conséquent conduit à une plus grande spécialisation, décentralisation et externalisation des services.
«Plus important encore, les ministères du travail ont tendance à perdre de l’autorité quand les questions de travail sont subordonnées aux objectifs économiques du gouvernement et quand les gouvernements cherchent à renforcer le lien entre les droits à prestations et la participation au marché du travail», précise l’ouvrage.
L’étude, qui s’appuie sur de nouvelles recherches originales, contient plusieurs messages essentiels pour les responsables politiques.
Par exemple, elle met en lumière le rôle des ministères du travail vis-à-vis des organisations de travailleurs et d’employeurs et défend leur existence en tant que ministères à part entière.
Elle souligne aussi la nécessité d’entreprendre une réforme de la législation du travail afin de couvrir tous les types de relations d’emploi, ainsi que la nécessité de surmonter le non-respect du droit du travail en modernisant l’inspection du travail.
Enfin, il est vital de renforcer les capacités institutionnelles des systèmes d’administration du travail en améliorant leurs méthodes de gouvernance et, dans de nombreux cas, en augmentant leurs budgets et en accordant la priorité absolue aux programmes relatifs au travail.
L’ouvrage comprend des contributions de chercheurs universitaires et de fonctionnaires de l’OIT et mêle donc les points de vue de la recherche universitaire et de l’expérience pratique directe.
Le terme de systèmes d’administration du travail, comme les définit la convention (n° 150) de l’OIT sur l’administration du travail, 1978, fait référence à tous les organes de l’administration publique qui sont responsables ou chargés de l’administration du travail. L’administration du travail fait référence à la préparation, l’administration, la coordination, le contrôle et l’évaluation de la politique nationale du travail.
«L’ouvrage analyse les récentes réformes dans ces domaines, retraçant leur évolution et abordant les défis et les perspectives auxquels font face les gouvernements et, plus particulièrement, les ministères du travail, les inspections du travail et les services publics de l’emploi depuis le début de la crise», explique Ludek Rychly, spécialiste de l’administration du travail au BIT et coauteur du livre avec Jason Heyes.
«Il révèle aussi un écart surprenant entre les capacités institutionnelles des administrations du travail dans les pays développés et dans les pays en développement», ajoute-t-il.
L’un des principaux enseignements du livre est que la réduction massive des dépenses publiques a abouti à une baisse des effectifs des systèmes d’administration du travail dans de nombreux pays. Ce qui a par conséquent conduit à une plus grande spécialisation, décentralisation et externalisation des services.
«Plus important encore, les ministères du travail ont tendance à perdre de l’autorité quand les questions de travail sont subordonnées aux objectifs économiques du gouvernement et quand les gouvernements cherchent à renforcer le lien entre les droits à prestations et la participation au marché du travail», précise l’ouvrage.
L’étude, qui s’appuie sur de nouvelles recherches originales, contient plusieurs messages essentiels pour les responsables politiques.
Par exemple, elle met en lumière le rôle des ministères du travail vis-à-vis des organisations de travailleurs et d’employeurs et défend leur existence en tant que ministères à part entière.
Elle souligne aussi la nécessité d’entreprendre une réforme de la législation du travail afin de couvrir tous les types de relations d’emploi, ainsi que la nécessité de surmonter le non-respect du droit du travail en modernisant l’inspection du travail.
Enfin, il est vital de renforcer les capacités institutionnelles des systèmes d’administration du travail en améliorant leurs méthodes de gouvernance et, dans de nombreux cas, en augmentant leurs budgets et en accordant la priorité absolue aux programmes relatifs au travail.
L’ouvrage comprend des contributions de chercheurs universitaires et de fonctionnaires de l’OIT et mêle donc les points de vue de la recherche universitaire et de l’expérience pratique directe.
Le terme de systèmes d’administration du travail, comme les définit la convention (n° 150) de l’OIT sur l’administration du travail, 1978, fait référence à tous les organes de l’administration publique qui sont responsables ou chargés de l’administration du travail. L’administration du travail fait référence à la préparation, l’administration, la coordination, le contrôle et l’évaluation de la politique nationale du travail.