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La lutte contre le tourisme sexuel sur les plages de Madagascar
Un projet de l’OIT dans la région de Tuléar vient en aide aux efforts réalisés localement pour combattre l’exploitation sexuelle commerciale des enfants, l’une des pires formes du travail des enfants.

Située au Sud de Madagascar, la région de Tuléar est bordée de plages paradisiaques. Mais la présence de touristes dans un environnement d’extrême pauvreté fait aussi courir des dangers aux jeunes, susceptibles de tomber dans le piège de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants.
© Marcel Crozet / OIT

En raison de la pauvreté qui règne dans la région, il n’est pas rare de voir de très jeunes filles en compagnie de clients locaux et étrangers dans des bars ou sur la plage, les exposant aux pires formes du travail des enfants et d’exploitation.
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Les autorités locales et les ONG se mobilisent pour freiner le développement du tourisme sexuel dans la région de Tuléar. Un panneau indique clairement que toute personne ayant des relations sexuelles avec des enfants pourrait finir en prison.
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Frankita, âgée de 18 ans, était tombée dans le piège de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants dans la station balnéaire de Tuléar. Grâce à la formation reçue par le projet de l’OIT, elle travaille désormais comme femme de chambre dans un des grands hôtels de la ville.
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Bonita – âgée de 22 ans – a pu elle aussi sortir du piège de l’exploitation sexuelle commerciale des enfants. Grâce à la formation qu’elle a reçue, elle est désormais serveuse dans un restaurant situé au bord de la célèbre plage d’Ifaty.
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Justome, 21 ans, était entremetteur entre les jeunes filles et leurs clients à Mangily, près de Tuléar. Après avoir suivi une formation, il travaille désormais comme commis de cuisine dans l’un des hôtels les plus renommés de la plage.
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Malgré des moyens d’action limités, l’inspecteur du travail Patrick Andriavelo est parvenu à faire envoyer en prison plusieurs étrangers coupables d’actes sexuels interdits. Mais un trop grand nombre d’affaires se terminent encore par des arrangements financiers plutôt que par des peines d’emprisonnement.
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«Nous avons accompagné 80 enfants en 2014-15 et 50 enfants en 2016», nous dit Emma Razanakolona, responsable de la branche locale de SOS Villages d’enfants, l’ONG chargée de l’application du projet de Tuléar.
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«La première chose à faire, c’est d’appliquer les textes en vigueur et faire de la lutte contre les pires formes du travail des enfants à Tuléar et ailleurs une priorité nationale», souligne Christian Ntsay, directeur du bureau de l’OIT à Antananarivo, la capitale malgache.
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