Journée mondiale de la statistique
Statistiques: Ouvrir le chemin vers un travail décent et un développement durables
Message du Directeur général, Guy Ryder à l’occasion de la Journée mondiale de la statistique 2015.
Nous célébrons aujourd’hui la deuxième Journée mondiale de la statistique sur le thème «De meilleures données pour une vie meilleure», ainsi qu’en a décidé l’Assemblée générale des Nations Unies, reconnaissant «qu’il importe au plus haut point de disposer, au niveau national, de capacités durables en matière de statistique, qui permettent de produire en temps voulu des statistiques et indicateurs fiables mesurant les progrès accomplis par le pays».
Dans le monde du travail, la collecte de données pertinentes est indispensable pour pouvoir élaborer des politiques efficaces. Pour les décideurs, travailler sans statistiques fiables revient à travailler dans l’obscurité. De même, les organisations d’employeurs et de travailleurs et les autres parties prenantes ont besoin de statistiques de qualité pour être en mesure d’influer sur les politiques. En septembre, l’ensemble des nations ont adopté l’ambitieux et exigeant «programme de développement durable à l'horizon 2030», et le moment ne peut être plus propice pour célébrer cette journée. La réalisation des 17 objectifs et des 169 cibles de ce programme, qui portent sur des aspects essentiels du bien-être, sera suivie de près au moyen d’un ensemble parallèle d’indicateurs qui devrait être adopté en 2016. L’exécution de ce programme pose un défi majeur en matière de statistique officielle.
Après le processus lié aux objectifs du Millénaire pour le développement, le Programme 2030 nécessitera une fois encore des systèmes de statistiques améliorés aux plans national, régional et mondial, tant dans les pays en développement que dans les pays développés. Il s’agit là d’une occasion unique que nous devons saisir.
A cet effet, il faudra savoir ce qui est appelé «la révolution des données». Nous devrons élargir notre champ d’action pour obtenir un tableau statistique plus précis. Afin de fournir des informations utiles aux décideurs, nous devons imaginer des moyens novateurs d’assurer une collecte plus efficace des données et d’accroître les compétences des producteurs et des analystes de données, tout en renforçant leurs capacités grâce à un meilleur usage des nouvelles technologies.
En ce jour, l’OIT se félicite des immenses progrès accomplis par les nombreuses institutions qui produisent des statistiques concernant la main-d’œuvre et le travail décent dans le monde entier, et notamment les bureaux nationaux de statistique et les ministères du travail.
Depuis longtemps, l’OIT s’emploie à assurer la mise à disposition de statistiques de la main-d’œuvre fiables qui puissent étayer des politiques fondées sur des observations factuelles, spécialement en établissant des normes internationales par l’intermédiaire de la Conférence internationale des statisticiens du travail. C’est une responsabilité qui nous oblige à nous améliorer sans cesse. Depuis la première Journée mondiale de la statistique célébrée en 2010, nous sommes allés de l’avant en adoptant de nouvelles normes importantes dans les domaines clés de mesures de travail; nous avons également regroupé de nombreuses bases de données en une nouvelle base élargie, appelée ILOSTAT, et nous avons contribué activement au développement des capacités dans toutes les régions. De plus, nous jouons un rôle de premier plan dans la définition des indicateurs de suivi du Programme 2030.
Conformément aux principes fondamentaux de la statistique officielle approuvés par l’Assemblée générale des Nations Unies l’an dernier – ce qui constitue une étape décisive –, l’OIT promeut une politique de données ouvertes et soutient la coordination des efforts déployés en la matière avec les organismes des Nations Unies concernés et les autres principaux acteurs du système statistique international.
L’OIT est prête à s’engager dans des partenariats mondiaux pour faciliter cette révolution des données, et aussi à participer aux initiatives visant à mobiliser les ressources dont les pays ont besoin pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau système.
Aujourd’hui, l’OIT célèbre cette journée en étant fermement convaincue que de meilleures données sur le marché du travail contribueront à la création de meilleurs emplois, et donc à une vie meilleure.
Dans le monde du travail, la collecte de données pertinentes est indispensable pour pouvoir élaborer des politiques efficaces. Pour les décideurs, travailler sans statistiques fiables revient à travailler dans l’obscurité. De même, les organisations d’employeurs et de travailleurs et les autres parties prenantes ont besoin de statistiques de qualité pour être en mesure d’influer sur les politiques. En septembre, l’ensemble des nations ont adopté l’ambitieux et exigeant «programme de développement durable à l'horizon 2030», et le moment ne peut être plus propice pour célébrer cette journée. La réalisation des 17 objectifs et des 169 cibles de ce programme, qui portent sur des aspects essentiels du bien-être, sera suivie de près au moyen d’un ensemble parallèle d’indicateurs qui devrait être adopté en 2016. L’exécution de ce programme pose un défi majeur en matière de statistique officielle.
Après le processus lié aux objectifs du Millénaire pour le développement, le Programme 2030 nécessitera une fois encore des systèmes de statistiques améliorés aux plans national, régional et mondial, tant dans les pays en développement que dans les pays développés. Il s’agit là d’une occasion unique que nous devons saisir.
A cet effet, il faudra savoir ce qui est appelé «la révolution des données». Nous devrons élargir notre champ d’action pour obtenir un tableau statistique plus précis. Afin de fournir des informations utiles aux décideurs, nous devons imaginer des moyens novateurs d’assurer une collecte plus efficace des données et d’accroître les compétences des producteurs et des analystes de données, tout en renforçant leurs capacités grâce à un meilleur usage des nouvelles technologies.
En ce jour, l’OIT se félicite des immenses progrès accomplis par les nombreuses institutions qui produisent des statistiques concernant la main-d’œuvre et le travail décent dans le monde entier, et notamment les bureaux nationaux de statistique et les ministères du travail.
Depuis longtemps, l’OIT s’emploie à assurer la mise à disposition de statistiques de la main-d’œuvre fiables qui puissent étayer des politiques fondées sur des observations factuelles, spécialement en établissant des normes internationales par l’intermédiaire de la Conférence internationale des statisticiens du travail. C’est une responsabilité qui nous oblige à nous améliorer sans cesse. Depuis la première Journée mondiale de la statistique célébrée en 2010, nous sommes allés de l’avant en adoptant de nouvelles normes importantes dans les domaines clés de mesures de travail; nous avons également regroupé de nombreuses bases de données en une nouvelle base élargie, appelée ILOSTAT, et nous avons contribué activement au développement des capacités dans toutes les régions. De plus, nous jouons un rôle de premier plan dans la définition des indicateurs de suivi du Programme 2030.
Conformément aux principes fondamentaux de la statistique officielle approuvés par l’Assemblée générale des Nations Unies l’an dernier – ce qui constitue une étape décisive –, l’OIT promeut une politique de données ouvertes et soutient la coordination des efforts déployés en la matière avec les organismes des Nations Unies concernés et les autres principaux acteurs du système statistique international.
L’OIT est prête à s’engager dans des partenariats mondiaux pour faciliter cette révolution des données, et aussi à participer aux initiatives visant à mobiliser les ressources dont les pays ont besoin pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau système.
Aujourd’hui, l’OIT célèbre cette journée en étant fermement convaincue que de meilleures données sur le marché du travail contribueront à la création de meilleurs emplois, et donc à une vie meilleure.