Promouvoir l'insertion des demandeurs d'asile et des réfugiés sur le marché du travail

L'OIT a participé à une conférence organisée par la CES sur la deuxième phase du projet LABOUR-INT, qui promeut l'insertion des demandeurs d'asile et des réfugiés sur le marché du travail par une approche multipartite.

Actualité | 12 juin 2019
Une conférence a présenté les résultats de la première phase du projet LABOUR-INT et a préparé le terrain pour une seconde phase réussie.

Lieve Verboven, directrice de l’OIT-Bruxelles, a réitéré le soutien de l’OIT au projet et a souligné l’importance d’impliquer les partenaires sociaux et de promouvoir la ratification des conventions pertinentes de l’OIT.

Au cours de la première phase, des résultats positifs ont été obtenus en Belgique, où 53 demandeurs d’asile ont été formés pour passer le test d’entrée dans le secteur de la restauration; en Allemagne, où 13 représentants des travailleurs ont été formés pour préparer le lieu de travail à une meilleure intégration des demandeurs d'asile et des réfugiés; et en Italie (à Milan), où 31 demandeurs d'asile sur 40 ont été formés et ont trouvé un emploi dans les secteurs des TIC et de la mécanique.

La deuxième phase du projet comprend trois nouvelles actions pilotes. En Autriche, le projet se concentrera sur la formation et la reconnaissance des compétences des ressortissants de pays tiers. En Grèce, les compétences numériques de 100 demandeurs d'asile et réfugiés seront développées, tandis qu'en Italie (à Naples), des formations liées au secteur agricole seront proposées.

"L'OIT est prête à soutenir la deuxième phase du projet Labour-INT", a déclaré Lieve Verboven. Elle a souligné la nécessité de changer le discours, mettant en relief l'impact positif que les demandeurs d'asile et les réfugiés peuvent avoir sur les sociétés d'accueil. En outre, elle a réfléchi à la manière dont la ratification des conventions pertinentes de l'OIT (C97 et C143 sur les travailleurs migrants) pourrait contribuer à créer un environnement normatif plus favorable.

«Le projet montre la valeur ajoutée de l'approche multipartite dans l’intégration des demandeurs d'asile et des réfugiés sur le marché du travail», a-t-elle conclu.