Qu'est-ce un travailleur aujourd'hui?
À l’occasion du centenaire de l’OIT, l’Université de Liège a organisé un séminaire intitulé «Qu'est-ce un travailleur aujourd'hui?». Valérie Van Goethem de l'Unité du Droit du Travail de l’OIT a abordé l'évolution de la relation de travail.
À l’occasion du centenaire de l’OIT, l’Université de Liège a organisé un séminaire sur l’effet de l’évolution actuelle du monde du travail sur l’emploi. Valérie Van Goethem de l'Unité du Droit du Travail de l’OIT a commenté un rapport sur l'avenir du travail et des relations de travail, préparé par l'Université.
«Des changements importants dans l'organisation du travail et les relations de travail ont progressivement conduit à un déclin des relations de travail standard dans de nombreuses régions du monde, en particulier dans les économies développées», a-t-elle expliqué. L'augmentation de la fréquence des travaux en dehors des relations de travail traditionnelles suscite des inquiétudes quant à la validité de la division binaire entre emploi et travail indépendant.
"Nous devrions également prendre en compte le fait que travailler dans le contexte d'une relation d'emploi formelle reste un objectif difficile à atteindre dans de nombreux pays en développement où la majeure partie de la population active est soit indépendante, soit engagée dans l'économie informelle", a ajouté Mme Van Goethem. Depuis la crise financière, le travail informel a également augmenté dans de nombreux pays européens.
L'OIT a récemment lancé d'importants projets de recherche sur ces transformations du monde du travail, en particulier sur les formes d'emploi non standard et sur les défis liés à la gouvernance du travail.
En octobre 2018, la 20e Conférence internationale des statisticiens du travail a adopté une résolution concernant les statistiques sur les relations de travail. Cette résolution a révisé la précédente Classification du statut dans le travail, de 1993. Au lieu de diviser simplement les groupes tels que les employés, les employeurs et les travailleurs pour compte propre, la classification de 2018 fournit un cadre d'organisation pour les statistiques basées sur vingt catégories qui s'excluant mutuellement, définies sur la base du type d'autorité que le travailleur est capable d'exercer et du type de risque économique auquel il est exposé dans un travail ou une activité de travail particulier.
En conséquence, une nouvelle catégorie d’entrepreneurs dépendants a été créée. Il faut voir maintenant si et comment la création de cette nouvelle catégorie statistique de "contractants dépendants" influera sur les réformes du droit du travail dans le monde.
«Des changements importants dans l'organisation du travail et les relations de travail ont progressivement conduit à un déclin des relations de travail standard dans de nombreuses régions du monde, en particulier dans les économies développées», a-t-elle expliqué. L'augmentation de la fréquence des travaux en dehors des relations de travail traditionnelles suscite des inquiétudes quant à la validité de la division binaire entre emploi et travail indépendant.
"Nous devrions également prendre en compte le fait que travailler dans le contexte d'une relation d'emploi formelle reste un objectif difficile à atteindre dans de nombreux pays en développement où la majeure partie de la population active est soit indépendante, soit engagée dans l'économie informelle", a ajouté Mme Van Goethem. Depuis la crise financière, le travail informel a également augmenté dans de nombreux pays européens.
L'OIT a récemment lancé d'importants projets de recherche sur ces transformations du monde du travail, en particulier sur les formes d'emploi non standard et sur les défis liés à la gouvernance du travail.
En octobre 2018, la 20e Conférence internationale des statisticiens du travail a adopté une résolution concernant les statistiques sur les relations de travail. Cette résolution a révisé la précédente Classification du statut dans le travail, de 1993. Au lieu de diviser simplement les groupes tels que les employés, les employeurs et les travailleurs pour compte propre, la classification de 2018 fournit un cadre d'organisation pour les statistiques basées sur vingt catégories qui s'excluant mutuellement, définies sur la base du type d'autorité que le travailleur est capable d'exercer et du type de risque économique auquel il est exposé dans un travail ou une activité de travail particulier.
En conséquence, une nouvelle catégorie d’entrepreneurs dépendants a été créée. Il faut voir maintenant si et comment la création de cette nouvelle catégorie statistique de "contractants dépendants" influera sur les réformes du droit du travail dans le monde.