L'inclusion de dispositions relatives au travail et à la protection sociale dans les accords bilatéraux et multilatéraux sur les migrations de main-d'œuvre est essentielle pour garantir des résultats de migration sûrs, ordonnés, équitables et réguliers. Le renforcement des capacités des services publics de l'emploi peut être renforcé pour améliorer la mobilité de la main-d'œuvre et les services de recrutement. Le recrutement de travailleurs migrants par des agences d'emploi privées peut être surveillé pour garantir des résultats équitables en matière de migration de travail. L'OIT, avec la Banque mondiale, est le dépositaire de l'indicateur 10.7.1 des ODD concernant les coûts de recrutement supportés par les travailleurs en proportion du revenu annuel gagné dans le pays de destination;

En mai 2017, dans le cadre du projet de l'OIT intitulé «Amélioration de la gouvernance en matière de migration de main-d'œuvre pour protéger les travailleurs migrants et lutter contre la migration irrégulière», le gouvernement Ethiopien a signé un accord bilatéral sur la migration de la main d’oeuvre avec le Royaume d'Arabie saoudite. Les signataires se sont engagés à protéger les droits et les avantages des travailleurs domestiques Ethiopiens. L'accord offrait un cadre juridique qui renforce la coopération, protège les droits des employeurs et des travailleurs domestiques et régit les relations contractuelles entre eux. Avec le soutien financier de l’UE, l’OIT a élaboré un modèle de protocole d’accord et des contrats de travail standardisés, conformes aux instruments internationaux, sur la base desquels le gouvernement éthiopien pourrait négocier des conditions de recrutement et d’emploi favorables et fondées sur les droits pour les travailleurs éthiopiens dans les secteurs et pays de destination clés.

• Il a soutenu la négociation d'un accord de travail bilatéral entre Madagascar et le Liban.
• Le BIT a également commenté plusieurs accords de travail bilatéraux, notamment ceux conclus entre le Mali et le Qatar.